Journal

Cher Journal,

J’ai l’impression que la dernière fois que je t’ai écrit, c’était il y a une éternité.

J’ai toutefois remarqué que ma vie est beaucoup trop routinière. Hier soir, je repensais à ma vie étudiante. Je sortais tous les samedis soirs, quasi toujours en boîte, les copains des copains s’ajoutaient et on formait une bande avec des couples qui se formaient, se déformaient.

Aujourd’hui, à cause de certaines contraintes, je ne peux plus sortir où je veux quand je veux. Tout comme je suis devenue frileuse avec les hommes. Pas étonnant quand on connaît mon histoire.

Mais vous savez quoi, je pense que j’irais au Munch de Paris-M qui aura lieu le vendredi 3 Novembre sauf si Maître Yannick est dispo.

A savoir, vous êtes nombreux à vouloir me rencontrer, j’ai envie d’évasion. Alors si vous payez le voyage et m’indiquez un plan pas cher pour le logement, j’accepte de partir du dimanche 29 Octobre et rentrer le 1er novembre. Quoiqu’il en soit, si vous me proposez de dormir chez vous, ce sera non. Cliquez ici pour me faire une proposition

***************Mes désirs / Ma libido***************

Dans la nuit de lundi à Mardi, j’ai fait un rêve étrange. Je faisais une nouvelle rencontre et j’avais invité ce Monsieur dans une maison d’une copine que je gardais. Je lui fais la visite et nous nous installons pour regarder un film. Il ne faut guère de temps avant qu’il se jette sur mon minou. Je pense alors que cela va un peu vite mais que je ne m’étonne pas vu que je l’ai accueilli nue et que je suis nue. Fin du rêve.

Mardi soir, j’étais dans le train. Un homme était en face de moi, ni beau, ni attirant, ni charme. Et pourtant, je me suis vue en train d’imaginer des situations coquines, lui m’embrassant dans le cou, avec ses mains ou sa langue en moi et enfin l’apothéose : la pénétration. Sûrement à cause de mon rêve mais ce n’est pas mon genre d’avoir ce genre de pensées de la part d’un inconnu.

J’en fais part à Maître qui ne trouve rien d’autre à me dire que ce serait sympa que lui soulève ma jupe, glisse ses doigts en moi devant cet inconnu pour m’humilier devant cet inconnu. J’avoue que j’en serais gênée.

Vendredi soir, conviée à une réunion parents d’élève, j’ai dû mettre le rosebud. Dire que j’étais excitée, c’est faux. Concentrée sur ce que les interlocuteurs disaient mais impossible d’oublier cet objet si prenant dans mon corps. impossible d’oublier sa présence ni à qui je le devais.

J’avoue que le soir, avant de dormir, pour arrêter de penser et enfin trouver le sommeil, je me suis donnée de l’endorphine seule sans objet ou accessoire.

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