Cookie au Moon

Le chemin me semble long entre une embrouille, les embouteillages et la difficulté de se garer et les discussions se rapportant plus au quotidien que la soumission ou le sexe.

Il n’empêche que j’ai mon collier au cou et que c’est ainsi que je vais au Moon avec par moment Maître qui me tient par le cou.

Nous rentrons au Moon et sitôt serviette et paréo obtenus, direction les vestiaires. Il faut dire que n’avoir qu’une robe fait que je suis très vite nue. Sans que je m’y attende, Maître accroche la laisse en chaîne à mon cou. Ici ? Devant des personnes ?

Je me souviens également de ma promesse : être docile.

Maître m’ordonne alors de me mettre à genoux et comme tout à l’heure d’enlever chaussures et chaussettes et embrasser ses pieds. Je ne commets pas la même erreur que tout à l’heure et m’exécute. Je lui tends ses affaires pour qu’il les range dans le casier.

Pour la première fois, il m’ordonne d’enlever son pantalon. Je suis surprise, mais bon, je suis quand même tenue en laisse dans un vestiaire d’un club libertin où je peux être vu. Je m’exécute promptement.

Je lui tends son pantalon en prenant garde à ce que rien des poches ne tombe à terre.

Il m’ordonne alors d’enlever son caleçon. Une question me traverse l’esprit : Avec les dents ou avec les mains. Vu qu’il n’y a aucune précision, j’approche mes mains. Pas de réflexion, pas de fessée donc pas d’erreur.

Je lui enlève avec les mains et lui tend également. Il m’aide alors à me relever, retire la laisse et mon collier et nous voilà partis pour descendre.

Je m’aperçois que pour un samedi soir, pas beaucoup de monde. Tant mieux, il reste de quoi manger. Ce par quoi nous commençons. Et ce qui est devenu une sorte de rituel, un petit verre d’alcool pour moi pour accompagner.

J’ai croisé un habitué, mais non pas envie de rejouer avec lui. Un autre homme attire ma curiosité, je crois que je le connais, mais vu que son visage n’est pas tourné vers moi, je n’en suis pas sûre. Peu importe, nous mangeons et regardons les personnes autour de nous tout en discutant.

Une fois le repas terminé, nous débarrassons et direction le jacuzzi. Maître s’adosse, moi sur lui et il joue avec mon plaisir en m’interdisant toute jouissance. Je hais la frustration bien trop présente en ce jour. Je regarde si je ne peux pas trouver un ou une partenaire qui pourrait enfin ‘accorder ce que je désire. Pour l’instant, pas d’accroche.

L’homme que je pensais connaître est bien celui auquel je pensais. Cliquez ici pour savoir ce qui s’est passé la dernière fois avec lui.

Il est accompagné d’une femme, nous nous saluons, nous présentons. Une fois faite, Maître et moi revenons à notre place, laissant une distance correcte entre nous afin de les laisser en paix.

Je la vois qui m’observe et je me dis qu’il y a peut-être une ouverture, mais bon, je ne veux rien forcer et ne suis pas sûre de moi.

Cela devient concret quand elle pose sa main sur ma cuisse. Je me relève, informe Yannick et m’approche d’eux.

Je sais que certains vont être déçus, mais cela serait trop compliqué et pour être honnête, je suis incapable de vous expliquer tout ce qui s’est passé. Je vais donc résumer en quelques lignes.

Au début, c’est elle qui s’approche de moi, m’embrasse et me caresse. Très vite, je me retrouve entre eux deux et cet homme me caresse, m’embrasse.

C’est un jeu à 3. Maître vient derrière la femme et commence à la caresser également. Impossible de vous dire qui embrasse qui, qui caresse qui, car nous sommes tous les quatre entremêlées. Même si je peux vous dire qu’il n’y a eu aucun échange entre les hommes.

Mais imaginez le reste des combinaisons et c’est un peu ce qui se passe.

Les interdits risquent d’être bousculés, nous décidons de continuer là-haut. Ils prennent une douche, font un saut dans le Hammam tandis que Maître et moi les attendons. Je me dis que ce soir, je vais pouvoir recommencer avec une femme, voire même être avec un homme et une femme.

Nous sommes déçus, tous les coins se fermant sont pris, c’est en revenant sur nos pas qu’un coin se libère et nous nous y installons. C’est la salle à barreaux, mais vu que d’autres jouent, l’autre pièce est aussi fermée.

La femme se laisse aller aux jeux avec cet homme. Je m’allonge et Maître me fait subir son fameux cunnilingus. Je dois dire qu’il joue encore sur ma frustration et je n’en peux plus.

À force que l’autre couple change de position, je me retrouve à le sucer tandis qu’ils jouent tous les deux. Cela ne dure guère de temps, car c’est la femme qui prendra le relais tandis que mon propre plaisir grimpe.

C’est à ce moment que j’ai l’ultime jouissance, celle que j’attendais depuis de longues heures et qui déclenche la femme fontaine en moi. Bon, j’ai coulé un petit avant, mais est-ce si important.

Maître me demande d’aller le sucer, mais j’en suis incapable. Ma tête est bizarre. Si je me relève, je sens que je vais tomber. Et quand Maître me demande ce qui se passe, j’ai envie de dire mon cerveau est blanc. Mais d’une incompréhensible et cela ne veut rien dire alors je dis simplement blanc. J’attends ainsi, mais il me faut plusieurs minutes avant que je puisse me relever et je le fais avec précaution.

La femme grimpe sur cet homme et Maître et moi les regardons simplement. De temps en temps, l’homme joue avec mes seins, mais cela ne dure guère longtemps. J’ai aussi envie d’être prise par lui, mais comment dire, elle va le fatiguer et je n’aurais pas cette chance.

Une fois qu’elle a obtenu son compte, elle se met dans un coin et on parle. Maître la caresse et lui fait un cunnilingus (pas le même que le mien). L’homme est debout devant moi et je le caresse avec la main tout en discutant.

Il me reparle de mon blog de la soumission et nous échangeons ainsi tandis que Maître s’occupe d’elle. Je suis jalouse. Pas du fait qu’il s’occupe d’elle, mais parce que moi aussi, je veux qu’on s’occupe de moi et que je comprends que l’occasion est passée.

Bref, une fois que Maître en eut fini, il m’ordonne d’embrasser les pieds de nos partenaires. Ils ne comprennent pas et j’obéis en leur expliquant de ne pas bouger et me laisser faire.

J’obéis, mais j’avoue que j’ai du mal à en comprendre la raison et j’ignore ce que j’ai ressenti. Je pense que cela aurait été différent s’ils avaient été initiés au BDSM.

Nous sortons du coin et allons boire un verre. Nous échangeons et ils décident qu’il est temps pour eux de rentrer. Nous jetons un œil au jacuzzi qui est rempli. Nous remontons en haut, mais personne ne joue dans le coin ouvert alors direction le vestiaire où nous nous rhabillons.

Nous sortons et rentrons dans ma maison pour la nuit.