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Je vais au Moon un vendredi soir. Jour où c’est la pluralité masculine. Mais voilà, c’est la veille du weekend de Noël. De plus, j’y arrive vers les 18 h 30 en me disant que cela devrait être plus calme.

À peine arrivée, je reconnais l’homme qui m’a baisé la dernière fois en présence de Maître Yannick. Il me donne l’impression que c’est acquis et qu’il veut recommencer. Mais voilà, cela va trop vite, je veux un peu de temps pour moi. On verra plus tard.

Je vais dans le jacuzzi, j’évite son regard et fais en sorte d’être loin de lui.

Je ferme les yeux et pour m’aider à me détendre, je m’autohypnose en me disant de me laisser aller à mes envies, aux plaisirs et de ne pas trouver d’excuses pour les fuir.

Un homme s’approche et il sait ce qu’il veut : moi. Son envie me donne envie. Je me laisse aller. Je vois un autre homme et j’ai envie des deux. J’ai envie de réaliser mon fantasme. Marre de le fuir pour de fausses raisons. J’en ai très envie mais est-ce que cet homme va accepter ? Je lutte contre cette envie.

Et ce, avant de finalement poser la question à mon partenaire qui accepte. Je fais signe à l’autre homme à qui je n’ai pas touché deux mots et nous montons très vite à l’étage. Je sais le risque que je prends à demander à un homme à qui je n’ai pas parlé de venir jouer avec moi, mais je suis mon envie.

Nous montons tous les trois à l’étage et nous nous enfermons de manière à être tranquille. Décidément, ce coin, je ne cesse de le côtoyer.

L’un est assis et je l’embrasse tandis que le second est derrière moi, caresse mes seins et fais des mouvements avec sa queue pour que je la sente entre mes fesses.

Bien évidemment, je réponds en bougeant le mien. J’ai grave envie que les festivités commencent. Je ne dis rien mais pense à mon fantasme. Il va probablement se réaliser.

L’homme qui m’a abordé est, je pense, un dominant. J’ignore s’il en a conscience, mais il agira en tant que tel tout le temps que je serais avec lui en d’autres termes, c’est lui qui nous guide.

Il va demander à l’autre homme de se lever et ils sont tous deux devant moi ou plutôt, j’ai droit à deux bites dures devant mes yeux.

Sans hésitation, j’en prends une en bouche tandis que je m’empare de la seconde avec mes mains. Au bout de quelques secondes, j’alterne. Je ne veux en délaisser aucun. Je prends l’autre queue en bouche alors que je me saisis de l’autre avec mes mains. J’alterne ainsi plusieurs fois. A ce que j’entends cela leur plaît. Quant à moi, je ne réfléchis pas, je me laisse emporter par le moment présent, par mes envies. Et j’avoue que c’est plutôt agréable comme sensation. Celle de leur donner du plaisir, celle d’être à leur entière merci.

C’est ainsi que le dominant va décider à ce que je sois en levrette cul tourné vers lui.

Je suce la bite qui se présente à moi tandis que j’entends le préservatif. Je m’attends à la pénétration vaginale et c’est avec délice que je suis possédée. Sans que je m’y attende, il me fesse. J’adore. Dommage qu’il ne me claque le cul qu’une seule fois. Il ose un doigt dans mon cul et entrends ma jouissance.

Voyant que non seulement je ne rechigne pas mais adore, il sors son pénis de ma chatte pour le fourrer dans mon cul. Il le fait en douceur et me laisse même bouger afin que je l’aide à rentrer aussi profondément que possible.

J’hurle de jouissance et il me faut bien la contrôler pour continuer de prendre en bouche la bite devant moi. Mais par moment je la délaisse pour exprimer mes hurlements de plaisir. C’est d’ailleurs dans ces moments-là que l’homme devant moi se saisit de mes mains pour m’aider à prendre appui et ne fait ainsi qu’accentuer ma jouissance.

C’est ainsi que je me fais défoncer le cul pour mon plus grand plaisir. Mais bien évidemment, il ne faut pas délaisser le deuxième partenaire.

Il est temps que l’autre profite de moi. Je reste en levrette mais me tourne pour que mon cul soit tourné vers le deuxième homme, ma bouche, quant à elle, est vers le dominant. Je prends en bouche son sexe pendant que l’homme se mette le préservatif.

Je me prépare à ce qu’il la mette dans ma chatte, mais, lui aussi, décide de me sodomiser.

En entendant mes jouissances, le dominant me demande alors de lécher ses couilles. En bonne soumise, j’obéis et fais ce dont il a envie. D’ailleurs, c’est très loin de me déplaire.

Je jouis plusieurs fois par cette seconde sodomie tandis que mon partenaire éjacule dans mon cul. En fait, dans le préservatif mais c’est un détail.

Une petite pause s’impose. L’homme décide de sortir et me laisse entre les mains du dominant tandis que je suis allongée sur le dos.

Il joue avec ses doigts. Il est aussi doué que Maître Yannick. Il ne me faut guère de temps non seulement pour hurler de plaisir mais aussi de couler. Il met sa bouche sur mon sexe et joue avec mon plaisir tandis que mon corps est entièrement à sa disposition.

Il décide qu’il est grand temps de me baiser. Nous nous mettons en position, lui sur moi mais je dois avouer qu’il est un peu trop doux. J’ai envie d’un peu plus de sauvagerie.je n’en dis et le laisse faire.

J’ignore pourquoi, il a du mal à jouir. Lorsque c’est le cas, je me demande si c’est de ma faute. Peut être qu’abuser de mon corps avec on consentement ne lui plaît pas. Je pose la question. Mais apparemment, je suis hors de cause.

Il me demande de me mettre sur le côté mais c’est un échec.

Il me prend dans ses bras, me demande de faire des baisers dans le cou tandis qu’il se branle.

Par contre, ce qui ne me plat pas, mais il ne le saura que s’il me suit et lira cet article, c’est le fait qu’il dise sans cesse :  » Tu sens ma bite durcir. Tu as vu comme elle est bien dure. » Je m’en fous, je veux juste que tu me la fourres en fait. Bien evidemment, cette phrase est restée dans mes pensées.

Il fait une pause dans sa branlette avant de me faire couler une seconde fois et de décider qu’il est temps de me baiser comme il faut.

Je me remets en levrette et j’ai droit à une nouvelle prénétration vaginale qui ne dure que quelques secondes puisqu’il décide de me sodomiser à nouveau. Je pense à Maître Yannick qui serait là en train d’être avilie devant lui par un autre et qui me dirait « Bonne petite chienne. » J’imagine que c’est lui qui me rabaisse et me sodomise. Probablement que cela accentue mon plaisir.

Mais voilà, il n’arrive pas non plus à éjaculer ainsi. Il se retire. Il insère ses doigts en moi mais non. Moi, je veux sa bite ou rien. Je m’assieds et me rends compte que j’ai la tête qui tourne. J’espère que c’est à cause de l’endorphine et du plaisir pris.

Il s’allonge sur le dos et se branle pour essayer de jouir. Je caresse ses couilles avec la main car ma langue veut être tranquille. Mais voyant que cela n’arrive pas, je lui demande si cela va. Il comprend que je veux arrêter.

Nous sortons de la pièce et partons chacun de notre côté.

Je redescends en riant. Ce n’est pas un rire de moquerie mais un rire de plaisir, un rire qui réalise ce que je viens de faire. J’ai concrétisé mon fantasme. Bon dans le mien, cela se limitait à de la pénétration vaginale et non pas à de la sodomie mais après tout, j’ai pris mon pied et c’est le principal.

Je suis même étonnée que cela ait pu se faire aussi facilement. Et c’est toujours comme cela que l’on se dit  » pourquoi je ne l’ai pas fait avant ? »

Je m’attends presque à ce que la prochaine fois Maître me demande de choisir un ou deux hommes et que je devienne leur jouet devant lui. Bon, c’est dans mon imagination mais l’image est plaisante, non ?

Je repense au plaisir, je pense à mon bien être. Ceux et celles qui me croisent sourient en me voyant. Je dois irradier. Je me sens super bien, heureuse et envie que cela dure. La question que je me pose, c’est est-ce qu’il est possible dans mon quotidien d’engendrer autant d’endorphine sans sexe ?

Faudra que je pose la question à mon ami hypnothérapeute ou à Maître Yannick. Ils auront probablement la réponse. D’ailleurs, je suis sûr que ce dernier sera content et fier de moi. Et probablement me poussera à recommencer.

Rien que de le raconter, d’y repenser, j’ai presqu’envie de me jeter dans ma voiture et de prendre les premiers hommes qui se présenteront. Mais la vie n’est pas faite que de sexe.

Je reste encore un peu au Moon bien qu’il ne se passera rien d’autre.

Même si plusieurs couples me tentent bien, je ne reçois pas de signe ou de regard qui me font penser que je peux me joindre à eux. Mais sûrement que je m’y prends mal. Un homme non loin de l’un d’eux, se rapproche et caresse la femme. N’ayant aucun rejet, ils finiront par monter à 3. Ce n’est pas la première fois que cela se passe ainsi.

Je préfère dire bonjour et parler un peu ou alors la bonne méthode est de me rapprocher et caresser ? Je l’ignore mais la réponse n’est pas pour ce soir.

Je vais attendre 21h, l’heure du repas pour ensuite rentrer tranquillement. Un homme m’a à l’usure par ses sourires. Mais voilà, une phrase et gros silence. Cela va durer quelques dizaines de minutes. Il ne fait aucune avance, aucune allusion ni même moi d’ailleurs. Même si je vais lui demander s’il s’est amusé durabt la soirée. Je crois que nous sentons tous les deux que même si de loin, pourquoi pas, de près, il ne se passera finalement rien.

Quand la mayonnaise ne veut pas prendre!

Au moins, il m’aura offert du champagne ! C’est le bon point pour moi. Je n’aurais pas été contre de l’accompagner dans un coin câlin mais voilà, il ne me parle que du jacuzzi. C’est vrai que j’aurais pu dire, montons mais la fatigue me gagne beaucoup trop. Il va se détendre seul tandis qu’après avoir mangé, je quitte ce lieu de débauche.

Je repense au début de la soirée, mon étonnement sur moi-même et hâte de découvrir les commentaires de Maître Yannick même si je pense déjà les connaître. Et vous savez quoi, envie de recommencer !

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