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En ce vendredi soir, Maître Yannick m’a ordonné la tenue suivante : une jupe et mon haut rose sans lingerie.

J’opte pour une minijupe, le haut rose et avec la permission de Maître Yannick et au vu des températures, j’opte pour des bas jarretelles auto fixants.

Maître comme à son habitude me fait miroiter. Le stress et l’attente me font très souvent aux toilettes. Peu de temps avant l’heure, je mets mes chaussures, prépare mon impair et mon foulard afin que je puisse sortir rapidement.

Je traîne sur mon canapé devant la télévision en attendant. L’heure tourne. Pas de nouvelles. La dernière fois que j’ai osé envoyer un message d’impatience, je me suis faite punir. Alors, j’envoie quand même un texto pour demander si tout allait bien.

Réponse rapide, Maître est en route.

Il restera encore quelques minutes avant qu’il m’indique qu’il est en bas. Je prends le tout et file le rejoindre. Bien qu’il fasse froid, je garde l’impair ouvert. Je sais, Ô combien la vue de mon décolleté lui plaît même s’il est caché par mon foulard.

Maître a toujours le sourire en me voyant. N’ayant pas confiance en moi, je me demande toujours ce qui le fait sourire : Moi ? Mon obéissance pour avoir respecté ses ordres ? Ce qu’il envisage pour la suite ? Un mélange de tout cela ?

Il m’embrasse, me prend dans ses bras comme à son habitude. Il m’apprend que nous allons au Moon. Il juge que j’ai besoin de me détendre et j’avoue que même si j’y ai été la semaine d’avant, cela me ravit.

Il m’accompagne à la portière et le laisse m’ouvrir la porte. Je m’installe en soulevant ma jupe et en enlevant le foulard.

Maître s’installe à la place conducteur et nous emmène sur notre lieu pour la soirée. Cela ne l’empêche pas de caresser ma cuisse, sa main remontant jusqu’à mon intimité quand elle ne se saisit pas de mon sein.

Nous en profitons pour discuter de choses et d’autres. Je ne vais pas vous dévoiler le contenu de la conversation puisque cela n’est qu’entre lui et moi.

Une fois garés, j’attends à ma place. Maître prend vraiment tout son temps. Je me demande toujours si c’est un test ou pour me pousser à la faute. Bien que la tentation d’ouvrir la portière et de sortir seule est forte, je résiste.

Il m’ouvre enfin et me complimente sur le fait que les règles sont bien acquises.

Nous allons au Moon. De l’extérieur, le décor est plutôt indien comme l’intérieur d’ailleurs. Lorsque l’on rentre, la caisse est à droite. En face, se trouve le coin bar et à gauche l’escalier qui mène aux vestiaires.

Maître règle ce qui se doit et nous allons à nos casiers. Comme d’habitude, je suis vite nue comparée à lui. Je n’ai qu’une envie, me saisir du paréo pour m’en parer, mais je sais que cela ne fait pas partie des règles. Par réflexe, je mets mes bras devant mes seins avant de me souvenir qu’il refuse que je les cache. Et pourtant, je répèterais ce réflexe plusieurs fois avant de m’arrêter.

Une fois que Maître a enlevé ses chaussures, il exige que je me rabaisse à baiser ses pieds. Je suis surprise par l’ordre et me dit que ce n’est pas le lieu pour cela. Mais plus je mettrais de temps, plus le risque qu’une personne me voit grandit tout comme le risque d’être punie.

Je m’agenouille et embrasse très vite ses pieds. J’ai mérité mon paréo. Paréo qui, pour une raison que j’ignore, ne fera que glisser toute la soirée. Je n’arriverais pas à le serrer de manière qu’il glissera plusieurs fois.

Nous descendons au coin bar et nous nous asseyons sur les chaises du bar. Des personnes font la queue : le buffet va bientôt ouvrir. Bien que je n’ai pas faim, je ne suis pas contre le fait de manger un bout de fromage. Mais je ne resterais qu’à peine une minute dans la queue avant de rejoindre Maître et de lui annoncer que finalement, nous pouvons aller au jacuzzi.

Simple, il suffit de traverser le coin bar, le petit coin détente et le jacuzzi est sur la gauche et avec des petits portes serviettes pour poser paréo et serviette.

Je me souviens que les premières fois, à peine nue, je cachais mes seins et filait vite dans l’eau. Maintenant, attendre un peu nue et prendre mon temps pour y aller n’est plus un problème. Et ce, même si quelques minutes auparavant, c’est ce que je voulais faire dans les vestiaires. Je sais, c’est contradictoire.

Des personnes sont dans le jacuzzi et prenons une place qui nous permette d’être à l’aise. Maître colle son dos à un mur et je m’allonge sur lui. Je profite ainsi de ses bras tandis que lui peut jouer et accéder à mon corps en entier.

Très vite, un peu plus loin, un trio est formé. Une femme et deux hommes. C’est bien une chose que j’aimerais essayer. Bizarrement, si je sens les hommes plutôt chauds, je ne ressens pas autant d’envie qui émane d’elle. Mais bon, ils jouent ensemble, mais cela ne me fait guère d’effet. Je ferme les yeux et me détend. Même si Maître joue avec mes tétons comme avec des joysticks et que très vite un jet d’eau arrive directement sur mon sexe.

Bien évidemment, il le constate et accentue l’effet de ce jet d’eau soit en écartant mes lèvres, soit en jouant avec mes seins.

Je le laisse faire. Après tout, je suis sa soumise et je suis à son service. Mais je dois l’avouer que c’est plutôt plaisant. Quand il sent que c’est le moment, nous montons à l’étage et visitons les différents coins câlins. Certains sont fermés et je suis désespérée de voir que des hommes seuls errent à la recherche d’un plaisir qu’ils n’auront probablement pas. Je le suis encore plus quand certains essaient d’ouvrir des portes fermées. J’ai envie de leur dire : Vous connaissez le respect ? Si une porte est fermée, c’est qu’il existe une raison alors n’essayez pas de l’ouvrir. Ce qui l’est davantage, c’est lorsqu’un homme essaie de regarder par l’interstice de la porte. Je trouve cela pitoyable.

Dans le coin ouvert, nous y retrouvons le fameux trio, mais dans une position que l’on ne voit pas souvent y compris dans ce genre de lieu. La femme fait une fellation à un homme. Ce dernier est semi-allongé et fait lui-même une fellation à un homme tout en lui mettant un doigt dans son cul.

Au début, je ne saisis pas la configuration. Bien que je sache que cela existe et que je l’accepte, j’ai du mal à voir des hommes jouer entre eux. J’ai souvent un certain malaise. Même si à ce moment précis, ce qui en dégage est la sexualité et le plaisir.

Nous faisons demi-tour et pour mon grand plaisir, Maître nous emmène dans un coin dont la porte se ferme et sans fenêtres. Il faut dire que plusieurs fois, des personnes chercheront à ouvrir ladite porte et que cela me gênera. J’ai même eu du mal à ignorer le bruit.

Maître me fait allonger sur le dos. Il vient embrasser ma bouche, mordre mon cou, prendre en bouche mes seins avant de redescendre et de jouer avec un mon intimité.

Même si j’aime vous donner tous les détails, je ne le pourrais pas. Car je ne suis absolument pas concentrée sur les mouvements, le rythme ou si ce sont ses doigts, sa langue ou ses morsures qui s’occupent de mon sexe, mais je le suis sur mon ressenti, mon plaisir, les sensations et essayer de mémoriser pour vous le raconter.

Je crois que le mieux pour savoir, c’est d’y assister. Et encore, si Maître le permet.

Je vais le résumer en quelques lignes, mais vous l’aurez compris, Maître joue avec mon clitoris, mes lèvres et mon sexe de toutes les manières qui se doit et possibles avec une langue, des doigts, voire même son maudit pouce et ses morsures.

À des moments, lorsque c’est doux, que j’arrive à supporter, mon corps l’accompagne. Mes hanches bougent pour mieux en ressentir les effets. Mais lorsque c’est trop puissant, mon corps cherche à y échapper. Mais je suis prisonnière de Maître alors je renonce très vite.

De même que je sais que quand Maître se saisit de mes mains pour me bloquer, cela va être puissant.
Pendant ce temps, des plaisirs, des sensations différentes m’envahissent. J’adore ce plaisir. Je hurle des gémissements qui sont différents. Je ne peux vous les décrire, Maître le ferait mieux que moi, mais ils ne sont pas identiques et leur puissance est différente également.

Quand, enfin, je me calme, que je redescends et que je me dis, je vais enfin avoir droit à une pause, Maître me fait redémarrer et recommence à me faire hurler. C’est à tel point que j’ai envie de me mordre les lèvres ou de mettre ma main devant ma bouche.

À peine je mords les lèvres ou lève les bras que je libère ma bouche. Je n’en ai pas le droit. Les règles veulent que j’exprime mon plaisir.

Je suis à ce point détendue que lorsque Maître approche sa bouche, je n’ai pas ce réflexe d’appréhension en me demandant s’il va me mordre ou non. Mais c’est insupportable quand il va me chatouiller le pied. Je n’ai qu’une envie le bouger, fuir, mais je résiste.

Maître continue de me faire subir ses envies même si certaines sont plaisantes, d’autres trop puissantes. Jusqu’à ce que je crie « Je n’en peux plus. »

Après coup, je lui demanderais s’il réalisait que j’étais allée au bout. Il confirmera que c’est ce qu’il avait ressenti grâce à mon corps, mais que je le dise ne fait que confirmer.

Je me remets des émotions avant que nous repartions au bar nous rafraîchir, discuter et de nous détendre.

Nous discutons de choses et d’autres, mais surtout de mes envies, de mon expression corporelle, du fait que je ne me laisse pas aller. Même s’il y a du mieux.

Pendant la discussion, je me rends compte que je prends des postures qui permettent de voir une partie de mon corps. Ce n’est pas voulu, mais je ne suis plus pudique. Si on ne voit pas, tant mieux, si on voit, cela n’est pas grave. D’autant que même si je fais un nœud à mon paréo, il ne tient pas. Je crois qu’il a décidé que je me montre ce soir.

Nous décidons finalement de retourner au jacuzzi qui est blindé. Nous faisons un tour là-haut et nous nous rendons compte qu’il y a un gang bang. Du moins, c’est ce que je croyais au début. En effet, une femme est au milieu de quatre hommes puisque le 5ᵉ la pénètre.

Je me rends compte qu’elle ne joue pas avec les sexes de ces derniers ni aucune fellation. Je pense qu’ils attendent juste leur tour si tour il y aura. Une femme est à côté de moi. Nous échangeons quelques mots qui suffisent à me dire « Pourquoi pas. » Son homme s’approche et la prend dans ses bras.

Nous finissons par redescendre au jacuzzi qui s’est libéré. Comme tout à l’heure, Maître appuyé à un mur. Moi, sur lui, dans ses bras tandis qu’il joue avec mon corps, cherche un jet d’eau qui soit bien placé. Une femme est à côté de nous, mais elle fuit les regards et je sens qu’elle ne voudra rien.

Alors je m’enferme dans ma bulle. Maître arrive tellement bien à me détendre que par deux fois, je suis au bord de l’endormissement. Mais nous ne sommes pas ici pour cela. Bien que je sois bien et pourrait effectivement dormir un long moment qui me reposerait.

Maître sait me réveiller et réveiller mes envies. Ce qui ne tarde jamais avec lui. Quand il me juge prête, nous sortons et remontons. Cette fois, c’est la pièce qui se ferme sans fenêtres avec des barreaux. Je suis presque déçue, car j’aurais aimé qu’il laisse la porte ouverte et que d’autres s’immiscent. Mais vu les chiens en ruts qui se baladent et cherchent, je comprends que mon envie ne peut être comblée. Toutefois, la pièce a des barreaux et donc je suis visible aux autres même s’ils ne peuvent me toucher.

Je ne vais pas vous refaire le détail, car finalement, ce qui va se passer ressemble pour beaucoup à ce qui s’est passé la première fois. Ce ne serait qu’une redite, une répétition. Des jeux de langue, de doigts, de morsures. Des tapes sur mon sexe, des seins qui sont triturés ou pris en bouche.

Des plaisirs, des jouissances, des gémissements, des hurlements. Des baisses d’intensité qui me font penser que cela est fini alors que Maître recommence.

L’immobilisation de mes mains qui ne font qu’accentuer mon plaisir. Le contrôle de Maître sur moi ainsi que l’interdiction de bouger hormis si c’est pour accepter, accroissent ma jouissance.

Nous avons eu quelques spectateurs, mais ils ne resteront pas bien longtemps. Ce qui va m’amuser c’est la discussion des deux derniers qui m’a déconcentrée de mon plaisir, car je voulais écouter :

« Bonjour, dit un homme

– Bonjour, réponds une femme.

– Vous êtes originaire de France ?

– Non, de Pologne.

– Moi aussi. »

Ce qui m’étonne, c’est qu’il ne faudra guère plus de mots avant qu’ils ne ferment la porte et commencent à jouer ensemble.

Je supplierais Maître d’arrêter, mais comme à son habitude, il me poussera à un dernier.

Nous avons adopté une nouvelle expression ce soir : « Paf le cerveau. » C’est une réaction qui se passe dans mon cerveau où il y a une sorte d’explosion en lui. Et lorsque cela se produit, mon corps est détendu à tel point que Maître peut faire ce qu’il veut, je ne bougerais pas même si j’aurais les ressentis. Enfin, je crois que c’est cela. Vu que notre cerveau n’aime pas être en inaction, c’est une chose qui ne dure guère longtemps puisque reprend vite du poil de la bête. C’est provoqué par l’intensité du plaisir.

Ce n’est pas une découverte puisque cela s’était déjà produit auparavant, mais deux fois ce soir et je crois que c’est ce que cherche à obtenir Maître Yannick, mais de manière plus régulière.

Peu importe, cette dernière session sera ce qui mettra un terme à notre sortie au Moon mais bien évidemment, la nuit ne fait que commencer. La suite arrive…

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