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Sur le chemin du retour de l’Eclipse, nous sommes tous deux fatigués. Nous parlons peu. Je repense à cette soirée. Je suis épatée que le fait que Maître ait pu jouer avec une autre femme sans que cela ne me fasse rien. Je veux dire pas de jalousie.

Je sais que j’ai un petit côté possessif et jalouse. Et après avoir joué avec le couple, quelque chose est monté en moi quand lorsque nous avons parlé, il la caresse et lui fait un smack. Il ne m’oublie pas puisque par la suite il fait de même.

En fait, je sais d’où vient ma crainte, c’est qu’il n’ait plus envie de jouer avec moi parce qu’il préfère jouer avec une autre. Je sais qu’il ne raisonne pas ainsi car pour lui, seul procurer du plaisir compte que ce soit à moi ou à d’autres. Mais bien évidemment il a un attachement envers moi (chose que j’ai bien du mal à comprendre quand je vois ma vie amoureuse), mais je compte pour lui. Je ne suis pas une personne lambda à ses yeux. Et je ne parle de mon statut de soumise mais de la personne que je suis.

Je repense à tout cela mais je n’en dis mot. Pas envie d’avoir cette conversation à ce moment-là et on l’a déjà eu plusieurs fois.

Une fois garés, j’attends qu’il m’ouvre la porte. J’ai dû remettre mon collier de chienne. Nous allons vers mon appartement et comme à l’habitude, mes seins sont dévoilés.

Une fois la porte ouverte, je me défais de mon manteau, de mon sac et de mes chaussures. Je suis dans le salon et je suis dans une position d’attente. Maître a juste posé son sac mais a toujours son manteau et ses chaussures. Ces détails sont importants.

Il me fait poser les mains sur ma table, me fait cambrer afin de tâter de mon humidité avant de m’ordonner de me mettre à nue.

Je vous laisse l’image. Rappelez vous de sa tenue tandis que moi, mon corps lui est complètement offert. Ce qui en rajoute à mon humiliation.

J’ai le droit d’aller dans mon lit et me souvenant de la dernière fois. Je me mets au milieu.

J’ai envie de dormir mais je lutte en attendant qu’il me rejoigne. Comme les fois dernières, il me dit que nous allons dormir.

Mais comme les fois dernières, une fois dans le lit, moi, collée à lui, ses mains caressent mon corps qui est à sa disposition.

Vous faut-il rentrer dans les détails ? je pense qu’à force de me lire, vous savez combien il joue avec mes tétons comme des joystick. Comment il pénètre ses doigts dans ma chatte. Combien son index sur mon point g me fait hurler. Combien que ce soit son index ou son pouce, il m’oblige à remuer et à hurler mon plaisir.

Comment je me retrouve allongée sur le ventre, le cul en l’air à me frotter contre sa main ou son poing quand ses doigts ne sont pas en moi. Le poids de mon collier sur mon cou se fait sentir surtout avec les remarques de Maître. Ce qui en rajoute à l’humiliation du fait que je suis à sa disposition et doit jouir comme lui en a décidé. Mais je dois dire que le fait d’être ainsi humiliée joue sur mes jouissances.

Comme il sait me frustrer pour que je le supplie de me frotter contre son genou. Et ce, afin d’avoir l’orgasme ultime qui met un terme à ce jeu entre nous.

Je le raconte en quelques lignes mais cela dure un bon moment. Un moment où je prends de l’endorphine, un moment qui me fait du bien. Un moment que j’ai envie qu’il s’arrête tellement les jouissances sont puissantes et que je ne suis pas sûre de pouvoir accepter et assumer mais également que cela continue tellement que cela fait du bien qu’un homme s’occupe de moi, de ressentir ce plaisir et toutes ces sensations. La soumission ne fait pas tout. L’humiliation, les ordres ne sont là que pour accentuer tout ce que je ressens.

Nous finissons par nous endormir. Enfin, nous est un bien grand mot. Maître s’endort rapidement. Quant à moi, il faudra que je me retourne plusieurs fois avant de trouver le sommeil.

Avec Maître cela ne dure jamais longtemps. J’ai l’impression qu’après à peine m’être endormie, des caresses me réveillent. Les mêmes caresses que la veille. Celles là même où Maître va m’ordonner en pleine jouissance de crier Oh combien je suis sa chienne. Bien évidemment, il faudra plusieurs essais avant que je n’y arrive. Essayez de parler quand le plaisir veut s’exprimer. C’est compliqué.

Ses caresses vont même me pousser à demander le Wand. Je suis allongée sur le ventre, le cul en l’air et Maître joue avec le Wand. Il est dans mon intimité, ma jouissance monte et au moment où elle va s’exprimer, Maître le déplace. Je déteste quand il fait cela. Mais quand il le pose sur mon clitoris, c’est juste hallucinant, puissant. Je tiens quelques secondes mais j’avoue que je dois supplier Maître de le retirer quand il ne le fait pas. Il pose même le Wand entre mes lèvres pour que je me frotte contre lui. Il ne peut y avoir pire rabaissement que cela. En réalité si puisqu’il pourrait m’immobiliser. Et bien évidemment, il s’empare du gode noir. il le pénètre en moi, joue avec. Il se permet même de mettre le wand sur mon anus ou sur le Gode pour me faire grimper.

Il joue avec les deux jouets jusqu’à ce que je n’en puisse plus.

Maître pose les jouets, je me remets de mes émotions avant d’aller boire. A la vue du jour, il est sûrement temps pour Maître de partir. En effet, quand je reviens, il regarde l’heure et ne mets guère de temps à se lever.

J’enlève mon collier et mets un habit que j’adore en ce moment : un pantalon de jogging très moche et un sweat. je raccompagne Maître à la porte. Quand il part, je suis souvent déçue car j’aimerais qu’il continue de jouer avec moi. Mais dans le même temps, je me recouche pour récupérer de ma nuit. Et ce, en attendant la prochaine séance avec lui.

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1 commentaire

  1. Parfois il est bon de ne rien faire et de se laisser vivre sans contraintes.

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