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Les ordres de Maître n’ont pour une fois pas été très clair.
En effet, dans le premier texto : Crochet Anal, cordes, Wand, pince-tétons, gode noir.

M’étant endormie et n’ayant pas eu la notification, c’est par twitter que j’apprends avoir reçu un deuxième texto : Collier de chienne, bracelets de chevilles et poignets.

Je demande à tout hasard ma tenue même si je m’en doute : Une chienne accueille son Maître nue sauf ordre contraire.

Je trouve cela étonnant que Maître n’ait parlé aucunement de mon coussin ni de ma gamelle. Je pose la question : Oui, tu les sors et la gamelle remplie d’eau.

Non pas que les échanges me déplaisent, mais si je n’ai pas confirmation sur certaines choses, je risque d’être punie de ne pas les avoir anticipées. D’autant que j’ai déjà une punition en suspend.

Je pose tous les accessoires sur ma petite table. Mon coussin de chienne près de mon canapé et ma gamelle d’eau en face près de la télévision.

Lorsque l’heure approche, je me mets nue, m’équipe de mes entraves aux chevilles et poignets ainsi que mon collier de chienne.

Mais voilà, un appel téléphonique va me perturber et m’empêcher d’accueillir Maître comme il se doit. Ce dernier est compréhensif et ne m’en tiendra aucunement rigueur.

Une fois terminé, je pose le téléphone sur la table avant de me rediriger vers Maître qui m’attire à lui en tirant mes tétons. Il m’embrasse et me mets très vite la laisse.

C’est d’ailleurs en la tenant qu’il nous emmène vers mon canapé. J’ai droit à être dans ses bras où je me détends et parlons de choses et d’autres. Ce qui n’empêche en rien Maître de m’embrasser ou de lui offrir mon corps en écartant les cuisses dès que ses mains s’approchent.

Mais il n’en abuse pas, du moins, pas tout de suite. Il insiste toutefois sur un élément qui ne m’a pas échappé :

“ J’adore le contraste entre moi complètement habillé avec mes chaussures et toi, nue avec ton collier, ta laisse et tes entraves aux chevilles et aux poignets.”

Est-ce l’habitude ? Est-ce que je l’assume ? Je l’ignore, mais ce contraste me paraît presque normal :

“Cou-couche panier. Ta tête sur ma cuisse.”

Je descends du canapé et me mets à genoux dans mon coussin. Je pose ma tête sur sa cuisse comme l’aurait fait un animal et il me caresse la tête.

J’avoue qu’à ce moment-là, je ne suis pas très à l’aise, même si c’est bien moi qui aie réclamé cette pratique. Je suis littéralement humiliée en étant traitée comme une chienne. Nous restons ainsi quelques minutes.

“ Il est temps que ma chienne boive.”

Il prend la laisse et c’est à quatre pattes qu’il m’emmène à ma gamelle. Je lape, mais j’avoue qu’entre les fessées et les doigts en moi qui tâtent mon humidité et même qui m’excitent, j’ai bien du mal.

Il finit par me relever, me laisse à genoux et m’embrasse tout en exprimant sa fierté de me voir ainsi.

Nous revenons sur le canapé, moi dans ses bras. Mais cette fois, il joue avec mes tétons, mon intimité, me mord le cou, m’embrasse, m’enserre le cou ou tire sur la laisse.

Toutefois, vu que c’est sur mon temps de travail, mon téléphone ne cesse de biper et moi de le regarder. Ce qui n’empêche en rien Maître Yannick de jouer avec lui-même s’il constate que mon plaisir est bien différent quand je suis concentrée à répondre à mes collègues. Quand je peux le relâcher, Maître me demande :

“Dis un chiffre entre 1 et 5.

– 2

– Dis un nombre entre 10 et 20

– Ta punition sera 2 séries de 16 avec le martinet.”

Bien évidemment, je râle et regrette de ne pas avoir dit des chiffres ou des nombres plus petits. Et pourtant, cela n’aurait rien changé, car Maître aurait dosé la force de ses coups en fonction du nombre.

“Ici ou dans la chambre.

J’ignore ce qui est le mieux.

– Ici. Je réponds avec hésitation..

– Tu serais plus confortable dans la chambre, mais je te laisse le choix.”

J’ai failli répondre que le mieux serait nulle part, mais je crois que cela aurait valu une augmentation de ma punition.

Maître se saisit de la laisse, mais c’est debout qu’il m’emmène dans la chambre en prenant au passage la roulette à pics et le martinet.

“Sur le lit, à quatre pattes, au milieu.”

Je m’y installe comme ordonné. Je ne le remarque pas tout de suite, mais c’est comme si j’étais une chienne que Maître présenterait sur une table d’exposition. Une chienne qu’il veut montrer ce dont elle est capable, voire comment elle est bien dressée.

Bien évidemment, je m’attends aux coups du martinet, mais non, c’est la roulette à pics. Et croyez-le ou non, rien que de la sentir partout sur mon corps, mon excitation grandit, surtout quand il la balade sur mon intimité. C’est assez contradictoire, car j’ai envie de remuer pour que la roulette me donne le plaisir, mais dans le même temps, les pics sont une vraie torture. Il me laisse aller à quelques jouissances avant de se saisir du martinet et de me faire rappeler les règles.

Le premier coup tombe : “ 1 Merci Maître.”

Et c’est ainsi que Maître fait en sorte à ce que je ne sache jamais quand le coup va tomber. Par moment, il fait des pauses entre deux, il balade le martinet ou la roulette à pics quand il n’enchaîne pas les coups.

Je précise que j’ai mis le téléphone devant moi afin de regarder les messages éventuels qui pourraient arriver. Donc imaginez que je dois me concentrer sur ma punition et checker mon téléphone. Au bout d’un moment, je le mets de côté et l’ignore complètement car de toute anière je suis incapable de lire ce qui est écrit et encore moins de répondre.

Je préfère vivre ce moment ! Et puis, j’ai bien droit à une pause, non ?

Maître continue la punition jusqu’au seizième. Il se rend compte que le martinet, bien que ce soit une punition, ne m’a pas laissée indifférente. Il rejoue avec la roulette pour me faire monter dans le plaisir. Il reprend le martinet et bien que ses coups soient moins forts, j’en jouis. Maître s’amuse avec moi, je le sens bien.

Il insère alors son pouce en moi et c’est en m’encourageant que je bouge pour avoir mon plaisir. Il n’y a pas de public, mais il réagit comme s’il y en avait :

“Regardez cette chienne qui remue sur mon doigt. Elle s’avilit pour son plaisir.”

Ce ne sont pas ses mots exacts, mais la signification est identique.

Il fait une pause pour rejouer avec la roulette et les pose à un endroit inadmissible : sous les pieds. Je suis très chatouilleuse et je n’ai qu’une envie, fuir de cet objet de torture. Mais si je bouge, punition.

Je subis tant bien que mal avant que Maître remette son pouce en moi et me laisse aller jusqu’à l’orgasme.

Maître s’arrête, mais en fait, j’aurais voulu qu’il continue. Il nous entraîne de nouveau sur le canapé, moi dans ses bras. Je sens une frustration monter en moi. Il me manque quelque chose. Le sait-il ? L’a-t-il compris ? Fait-il exprès ?

Je l’ignore tandis qu’une image prend forme dans mon esprit : le Wand sur mon coussin de chienne. Moi, assise dessus en train de gémir comme une chienne. Et Maître qui me regarde, joue avec la laisse ou mes seins.

Mais à peine a-t-elle le temps de se former que Maître me donne un ordre :

“Allonge-toi sur mes genoux.”

J’obéis. Maître se saisit alors de mon gode noir. Et c’est ainsi que pendant plusieurs minutes Maître va jouer avec, en faisant des va-et-vient, en faisant différents mouvements, en le frottant contre mon anus, en interrompant mon plaisir avant de reprendre. Il n’y a pas à dire, cette fois, j’ai mon dû.

Maître m’oblige même par moment de remuer pour obtenir ce que je souhaite : mon plaisir, ma jouissance, mon orgasme.

Une fois satisfaite, Maître me reprend dans les bras. Pour rappel, pendant toute la séance, Maître est resté habillé tandis que moi, j’étais nue, avec mes entraves aux poignets, chevilles, collier et laisse.

Mais je dois dire qu’à ce moment-là, je suis détendue et me laisse aller au repos et même au sommeil. Maître me suit même si un moment, il me dit :

“C’est mignon de te voir t’endormir ainsi.”

J’aurais aimé qu’il reste plus longtemps, mais lui a un rendez-vous et moi je dois récupérer tout le travail non fait durant cette longue pause coquine.


Accessoires utilisés

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4 commentaire

  1. Vous exposer en chienne Lili ? Mais c’est peut-être un de vos fantasmes que vous souhaitez voir réalisés, non ?
    Si c’est le sien, que c’est aussi le vôtre, alors pourquoi pas ?
    Personne ne va vous contester cette envie et personne ne vous en voudra de la mettre en pratique !
    Normalement les personnes qui suivent vous aventures sont tolérantes.
    Quelle crainte pourriez-vous avoir ?
    « Aime et fais ce que tu veux’.
    C’est une devise de Saint Augustin, alors si un saint le dit…

    1. Bonjour,
      Merci de m’encourager. M’exposer en chienne n’est pas forcément un fantasme mais je sais que j’appréhenderais face à des hommes. Déjà quand on va en club, j’ai du mal à regarder des hommes se masturber alors quand c’est moi qui suis humiliée devant eux qui provoque cela…
      De toute facçon, si cela se fait, c’est que Maître Yannick aura décidé que c’est possible.

  2. Excellent récit et merveilleux moment ! 😘

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