Lili Soumise en nuisette

Je suis allongée sur le côté. Des doigts parcourent mon dos, d’abord tendrement le temps de me réveiller. Il ne me faut guère que quelques secondes comme si je n’attendais que cela, un réveil par lui.
Il commence alors à me griffer le dos plus durement. J’adore. Je remue quelque peu juste pour montrer que je suis réveillée et qu’il peut faire ce qu’il veut. Bien que Maître Yannick ait déjà acquis cette emprise sur mon corps et mon âme.

Il descend jusqu’à la raie des fesses, mais s’arrêtent ici avant de remonter le long de mon cou. Il sait que je vais m’impatienter. Il n’a pas réveillé que ma conscience, mais mon désir, mon excitation, mon plaisir le sont tout autant.

Comme pour me narguer, il mord mon cou. Il ne sait que trop bien l’effet que cela a sur moi. Sa main passe devant moi pour se saisir de mon sein droit avant qu’il ne joue avec mon téton tel qu’un joystick.

Je me rapproche de lui. Inconsciemment, puisque je refuse de l’admettre consciemment, je bouge. Je veux qu’il joue avec moi. Non pas en me faisant languir, mais en me possédant, en me faisant jouir, me faisant hurler. Mais tout en évitant les tapes sur ma chatte ou les morsures que je ne supporte, mais qu’il s’évertue de me faire subir pourtant.

Mais non, il reste sur mon sein, à jouer avec alors que je n’ai que cette envie qu’il me possède. Peu importe si c’est sa langue, ses doigts, son sexe ou tout autre chose qu’il voudrait utiliser. Sa main descend alors vers mon ventre. Je me dis « Enfin » mais non, elle va sur mes fesses qu’il tape avec grand plaisir.

Des gémissements non contrôlés sont émis par mon corps qui me fait défaut. Il ne m’obéit plus. Il lui obéit à lui.

Sa main se pose sur mes fesses, les caresse et je me dis encore une fois, il va y aller. Mais non, il remonte sur mon dos.

« Supplies moi, ma chienne. »

Décidément, c’est son truc du moment, où que l’on aille, quoique l’on fasse, il faut que je le supplie.

« Tu appelles cela supplier ? »

Qu’il m’énerve. Je ne sais pas supplier moi et il m’oblige à me rabaisser. C’est alors que comme il le sait faire, sa main glisse sur mon dos, glisse sur mes fesses avant qu’avec ses doigts, il me pénètre comme il sait bien le faire.

Stop !

Je suis seule dans mon lit en vacances et bien que dans ce moment d’égarement, sûrement parce que mon corps a des envies que je refuse de m’avouer quand je ne suis pas accompagnée, je refuse de réveiller ce désir.

Avant de m’endormir, mes pensées m’ont trahies. Et pourtant, il est tard ! Les bungalows sont proches les uns des autres. Même si je sais rester silencieuse, ce n’est pas le moment de s’accorder du plaisir.

Même si je sens bien que mon corps en demande et en redemande encore. Mon esprit est toujours détendu et apaisé après. Mais il est tard. Maître est, lui aussi, en vacances.

Je laisse mes pensées errer dans d’autres hémisphères avant de m’endormir sans avoir accordé ce que tout mon être réclame.

Je le ferais peut-être plus tard ou pas. Car m’accorder du plaisir, en tout cas, charnel est bien compliqué pour moi. Je finis par m’endormir et je vais continuer mes vacances tranquillement, glandant, allant à la piscine, allant visiter des coins en me promenant. En vivant simplement au fil des heures.

Et si j’y arrive, me détendant avec mes doigts ou avec le Wand ou le gode que j’ai emmené avec moi mais que je n’ai pas osé sortir de leur cachette jusqu’à présent.

Bonnes vacances à vous aussi !

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