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A peine je rentre de mon travail que la course contre la montre est lancée. Préparez les accessoires pour la nuit. Dormir 1h, me préparer et me reposer en attendant que mon Maître me siffle.
Je ne perds pas une minute, je sors les accessoires suivants :

Je sors ma tenue de ce soir, un haut avec lacet, une jupe en cuir et les collants bas jarretelles tels qu’ordonnés.

Je peux mettre le réveil et essayer de dormir. Mais voilà, mes pensées se dirigent vers la soirée de ce soir à cause des deux objectifs donnés par Maître ainsi que l’ordre de ce soir.

Pour information, les objectifs sont donnés au mois le mois et indiqués dans ma newsletter mensuelle.

Je finis par dormir avant de me réveiller un peu avant l’heure. Cela m’a fait un énorme bien. Je saute du lit, prends une douche rapide et m’habille en mettant mon collier de chienne. Je rejoins simplement mon canapé, mets une couverture et allume la télévision. Mon mode à moi pour me reposer.

Trouvant le temps long, je consulte mon portable mais aucun message de Maître. On s’approche d’un retard de 30 minutes. Que faire ? La dernière fois que j’ai osé envoyé un texto à Maître, j’ai frôlé la punition. Comme s’il lisait dans mes pensées, je reçois un message de sa part indiquant son arrivée prochaine.

Lorsque enfin il m’indique qu’il est en bas de ma résidence. J’enfile manteau, mets mes chaussures et je descends.

Comme à chaque fois où il vient me récupérer, je suis toujours étonnée qu’il ait envie de me voir, que j’ai pu lui manquer, qu’il ait envie aussi de ma compagnie que de me soumettre à ses envies. D’autant que comme il me le prouvera plusieurs fois dans la soirée, je suis un livre ouvert. Je me demande même comment se fait qu’il ne se lasse pas de moi. Je ne suis pas si facile à vivre. Puis-je de nouveau le surprendre ?

Et pourtant, il est là à m’attendre avec un sourire, m’embrassant, regardant si les ordres ont été exécutés, me prenant dans ses bras avec quelques caresses.

Il a bien sûr remarqué que bien que j’ai un châle, il ne cache en rien mon collier de chienne. J’ai traversé ma résidence ainsi en me tenant prête à enrouler mon châle autour de mon cou au cas où.

Il pense que je suis fière d’y être arrivée. En réalité, j’ignore si je suis fière ou non. Mais j’y suis arrivée.

Je monte en voiture en prenant soin de relever ma jupe. Vu sa forme, ma chatte est quasiment à l’air et à disposition de Maître.

D’ailleurs, sur le trajet, il tâte plusieurs mon humidité. Cela ne le surprend pas le moins du monde que je suis loin d’être sèche. Ce qui ne nous empêche en rien de discuter de choses et d’autres.

Et ce, afin de faire passer le temps à cause des bouchons qui nous ferons arriver plus tard que prévus.

Une fois garés, je donne mon sac et mon châle qui serons mis dans le coffre le temps de la soirée. J’attends docilement que Maître m’ouvre la portière comme il me l’a appris. Une chienne ne sait pas ouvrir la porte.

Il arrive à ma hauteur et lorsque je peux enfin sortir, je réajuste tant bien que mal ma jupe. Et nous voilà à marcher quelques minutes pour atteindre le Moon. Comme dans toute situation nouvelle, j’observe les gens que nous croisons. Suis-je surprise ? Plus vraiment. Mais personne ne semble remarquer mon cou. Ou s’ils le voient, ils ne laissent rien paraître.

Et pourtant, je vois bien que cela n’a pas échappé au caissier du Moon. Je le sens à son regard même s’il ne laisse rien paraître. Ou du moins, il essaie. Nous montons au vestiaire et me voilà gênée. Je me souviens de l’ordre et il y a du monde autour de nous.

Si je me déshabille, je serais nue bien avant Maître et quelque part, j’en ai assez alors j’attends. Mais dans une position de timidité extrême. Quand il commence à se déshabiller, j’en fais de même. Je suis quand même nue avant lui, mais j’attends moins longtemps que d’autres fois.

Par chance, les gens ont déserté le vestiaire. Alors qu’il est en caleçon :

« A genoux, chienne. »

Ça y est le moment est venu. Je m’attends à ce qu’il me demande de baisser son caleçon avec les dents.

Mais à ma grande surprise, il se baisse et enlève mon collier. Ainsi, je ne dois pas lui baiser les pieds avec mon collier ?

« Baise mes pieds. »

Bon, finalement si. Mais pas avec le collier. J’obéis jusqu’à ce qu’il m’autorise à me lever.

Comme à mon habitude, je vais aux toilettes pour prendre mes précautions avant de rejoindre Maître assis au bar. Je me mets à côté de lui et il se permet de me fesser ou me caresser à travers le paréo tout en buvant.

Je constate qu’il y a du monde au Moon. Beaucoup de monde. Il faut savoir que plus je vieillis, moins je supporte la foule. Bon, il y a des couples et des hommes. Peut-être que ce soir, je pourrais jouer avec une femme.

Pour l’instant, il est temps d’aller se détendre au jacuzzi. Nous nous trouvons un coin et Maître me partage ses idées qui, bien évidemment, ne me laisse aucunement indifférente.

Et à cause (lui dira grâce à lui), j’ai une idée qui me vient en tête. Il me fesse dans un coin public et ensuite, il choisit deux hommes au hasard qui pourront jouer avec moi dans un coin câlin. Mais je garderais cette idée pour moi bien qu’il m’ait déjà dit et je pense que cela va devenir un ordre à partager mes envies. Comme il le dit, ce n’est pas parce qu’il y a idée, qu’il y a concrétisation.

Peu importe, entre les bulles et la position de sa jambe et le jeu de ses doigts sur mes tétons, comment dire, des plaisirs montent, des jouissances étouffées s’expriment. J’ai même envie de me frotter contre sa jambe, mais je n’oserais pas lui demander. Parce que pas envie que ce soit dans le jacuzzi. Mais voilà, ce dernier se remplit. Et ce, à tel point que je me sens mal à l’aise.

Je ne peux plus me détendre et bouger comme je le sens. Alors, suivant ma volonté, nous montons. Des personnes s’amusent. Y compris dans le coin public, mais vu le monde, on ne verra rien. Maître m’emmène dans un coin qui se ferme à clef et fenêtre fermée. Je suis à la fois un peu déçue, car j’apprécie la salle à barreaux, mais contente, car on s’amuse que tous les deux.

Sauf que j’ignore ce qu’il m’arrive je suis tremblante de froid. Maître me prend dans ses bras pour me réchauffer, pose sa serviette pour que je m’allonge dessus afin de ne pas avoir trop froid.

Froid qui ne durera guère longtemps au vu de son cunnilingus. Je pense qu’au vu de tous les écrits, il n’est plus vraiment nécessaire de vous dire ce qu’il me fait. Juste qu’il joue avec ses mains, sa langue, joue avec mes tétons, me mord en haut des cuisses ou mes lèvres, voire à l’intérieur de mes lèvres. J’entends une femme qui jouit et je dois avouer que cela joue sur mon propre plaisir.

Et ce, jusqu’à ce que je sois au point de vouloir ce que j’aime en ce moment : me frotter contre la jambe de mon Maître. Tout comme je sais que je dois le réclamer pour l’avoir. Je lui demande. Il s’assied et je me positionne. J’adore les sensations ressenties ainsi à me frotter. Sûrement que l’humiliation y est pour beaucoup. J’essaie que ce moment dure le plus longtemps.

Mais voilà, la fatigue me rattrapant, je suis beaucoup moins endurante par rapport à d’habitude. Je m’arrête rapidement. Bien trop rapidement. Même si j’ai eu l’orgasme que j’adore tant.

Je connais la condescendance de Maître. Il a remarqué ma fatigue. Tout comme il ne dira rien sur ce point et accepte simplement ce qui est.

Une fois remise de mes émotions, car j’ai quand même la tête qui tourne par le plaisir, nous redescendons nous rafraîchir. En réalité, il y a les desserts alors nous buvons tout en mangeant.

La musique est selon moi trop forte, il y a vraiment trop de monde. Bref, je sens que le Moon m’est désagréable ce soir. Je n’en dis rien, mais je fais les remarques. Selon lui, la musique est habituelle. Quant au monde, il a déjà vu pire.

Sent-il que je ne me sens pas vraiment à mon aise ? J’ai envie de rentrer. Mais je connais le prix de l’entrée et il est vrai qu’il est propice à des jeux autres. Mais pourrais-je encore prendre du plaisir ?

Maître décide d’aller au jacuzzi, mais vu comme il est rempli, nous remontons. Dans le coin public une femme est allongée sur le dos. L’homme qui l’accompagne, car dans ce lieu, on ne sait jamais s’il s’agit d’un ami, d’un mari ou d’un amant, est assis devant elle.

Elle se fait masser par un black tandis qu’un autre homme regarde proche d’elle. Elle se fait prendre par le black puis par cet homme. Mais je sens qu’elle ne prend pas son pied. Alors que les deux l’ont bourré comme ils en avaient envie. J’ignore ce qu’elle y trouve de bien si son plaisir est moindre. Maître me dit que je ne suis pas prête à vivre ce genre de choses. Quand il le dit, bien que je réponde oralement non, je pense qu’en réalité si.

Ou alors, j’en suis proche.

Maître m’emmène cette fois dans la pièce à barreaux. Deux couples jouent de l’autre côté, mais ne s’intéressent pas à nous. Bien qu’il m’attache les deux mains avec un paréo.

Maître profite de mon immobilité pour abuser de mon corps comme il sait si bien le faire.

J’ignore comment, mais une de mes mains se détache. Le connaissant, je l’en informe tout de suite. Et je profite de ce moment pour lui dire que j’ai une idée. Mais elle vient de lui puisqu’il m’en a déjà parlé quelques fois. Qu’il me laisse ainsi, les yeux bandés et que qui veut, joue avec moi.

Maître y pense, mais transforme l’idée que des voyeurs nous regarde et pourquoi pas joue avec nous. Je lui réponds que je suis d’accord, mais avec les yeux bandés.

Il monte à ma tête et entoure le paréo autour de ma tête sans faire un nœud et juste pour cacher mes yeux.

Il ouvre la porte et reprend de jouer avec moi. Je sens un moment que Maître s’éloigne, j’entends des voix et une main continue de jouer avec mon intimité. J’ai un doute. Est-ce encore Maître ou quelqu’un d’autre ? Je devine que c’est un autre au vu de ses caresses sur mes seins et quand je frôle sa jambe avec la mienne.

Mais si c’est un autre pourquoi ne me pénètre-t-il pas ? Faut-il que je le supplie comme Maître a pu suggérer l’idée dans une conversation bien avant ce jour ?

J’ai envie d’une queue moi. C’est là l’intérêt de ce jeu.

Je finis par dire « Vous pouvez me pénétrer. »

J’entends le bruit de l’ouverture du préservatif avant qu’enfin il me possède.

Mais je suis déçue. D’une, je sens à peine son sexe en moi et de deux, j’ai trouvé la pénétration rapide. Trop rapide à mon goût. Mais j’y ai pris du plaisir. Je pense que mon plaisir était plus dû au fait de la situation que la sensation de sa queue en moi.

Quelques minutes après, j’ai ressenti un regret et j’aurais dû en demander une deuxième. Mais je laisse Maître me libérer. J’ai toujours du mal à savoir ce qu’il pense ou ce qu’il ressent. Je soupçonne qu’il est content et fier. Mais est-ce le cas ?

Nous redescendons pour nous rafraîchir et parler de ce qui s’est passé. Et en effet, il n’a pas compris non plus pourquoi il a joué avec moi avec ses doigts. Mais il pense qu’il avait des difficultés à bander, encore un. Décidément, j’ai l’impression que je les collectionne. Ou alors, y a un problème à ce niveau pour les hommes qui sont proches de la quarantaine. Enfin, j’ignore l’âge de cet inconnu.

Maître va aux toilettes et j’attends au bar. Surprise, je croise un homme que je connais. J’ai coquiné avec lui et les personnes avec qui il était venu : un soir en club seule

Il m’indique que c’est dommage qu’il doit partir. Il est avec un pote, mais j’ignore comment il l’aurait pris s’il avait vu mon Maitre.

Peu importe, nous discutons un peu avant qu’il ne reprenne son chemin et moi de m’asseoir.

Maître me rejoint. Et à ma grande surprise, je suis allongée sur le dos, mais le paréo largement ouvert au niveau des jambes. Je me laisse aller à l’impudence. Ce n’est en rien gênant dans un tel lieu.

Nous retournons au jacuzzi et sympathisons avec un groupe de femmes. L’une d’elle est clairement libérée. Maître emploie plutôt le mot déluré.

N’étant pas à l’aise, mal de dos et pas bien, je préfère être assise à côté de Maître. Nous les entendons partir pour le bar. La fatigue me rattrape et il est déjà 1 h du matin.

Maître voudrait qu’elle me lèche la chatte. Je l’en informe que si tel est le cas, il faut aller les rejoindre.

Nous y allons et gentiment, Maître demande à cette femme de lui parler. Il lui explique sa demande. Elle la décline.

Pour la rassurer, nous lui expliquons que nous comprenons, qu’il n’y a aucun malaise et vu que c’est une première, lui expliquons les codes d’un sauna libertin. Nous lui donnons également les jetons donnant accès à des boissons alcoolisés.

Nous retournons au vestiaire où nous nous rhabillons. Mon collier revient autour de mon cou bien visible aux yeux de tous pour retourner à la voiture.

Destination : Ma chambre. Mais ce récit sera le suivant…

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