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J’avais prévu nombre de choses en ce samedi, mais rien, quasiment rien ne s’est réalisé comme je l’avais prévu. Un samedi bien étrange.
Cela ne s’arrange guère quand Maître me fait savoir qu’il arrive, car je sors précipitamment en oubliant mes clefs. Il faut donc faire un détour chez ma mère pour aller les récupérer.

Mais le pire, c’est lorsqu’un ami m’appelle et que je le mets en hautparleur. Tout le long du trajet en voiture, cet ami et Maître Yannick se parleront tout en m’ignorant. Quand j’essaie de m’immiscer, c’est limite s’ils me disent que bien qu’ils parlent de moi, je ne dois pas m’exprimer.

J’ignore comment réagir ni que penser d’être exclue d’une conversation dans laquelle je suis le centre d’intérêt.

Une fois arrivés, je sors de la voiture. C’est un réflexe, mais je saurai par la suite que j’ai manqué à une règle : toujours attendre que Maître Yannick m’ouvre la portière.

Nous nous dirigeons vers le club. Avec ma journée de folie, je n’ai pas eu le temps d’y penser, d’appréhender ou d’imaginer quoique ce soit.

Nous entrons, penons paréo et serviette, direction les vestiaires. Maître Yannick se déshabille :

 » A genoux, ma chienne.

Je reste interloquée. D’habitude quand on va au sauna, je suis soumise, mais pas de manière aussi prononcée. J’obéis en espérant ne pas avoir été trop lente.

– Embrasse ma bite.

Première fois qu’il me demande une telle chose. J’obéis.

– C’est bien ma chienne. »

Il m’aide à me relever. Je vais aux toilettes avant de le rejoindre au bar. Pas d’alcool pour moi ce soir. J’en suis étonnée. Ils ne font plus le cocktail et d’après Maître Yannick, je me sers de ce type de boisson pour me désinhiber.

 » Allons faire un tour. »

Nous traversons le coin bar et allons faire un tour là-haut vers les coins câlins. Nous regardons à droite et à gauche mais rien de passionnant sauf dans le coin que j’appelle public. Des matelas visibles de tous sans porte, avec fenêtres mais aucune ne se ferme.

Un couple joue ensemble. Je les regarde. Mes sensations sont mélangées à ce moment-là :

 » Je te connais. Je sais à tes réactions ce que tu penses. Me dit Maître Yannick.

– Qu’est-ce que je pense ?

– Tu apprécies ce que tu vois, mais tu ressens une certaine gêne. Tu ne devrais pas. »

Je ne réponds rien, car il a raison. Nous retournons vers le jacuzzi et nous nous y installons.

Nous avons quand même remarqué beaucoup de monde. Nous trouvons un coin et je suis dans les bras de Maître. Mais est-ce possible pour lui de rester sage, absolument pas !

Il me caresse les seins quand il ne joue pas avec mes tétons ou caresse mon clitoris ou me branle gentiment. Je retiens le plaisir et l’excitation qui monte en moi, car branler ou pénétrer n’est pas vraiment autorisé.

Quand il commence à mettre son pouce en moi, je le supplie de ne pas le faire. Ce serait l’explosion en moi et bien évidemment la discrétion ne serait plus de mise.

« Il est temps de monter ma chienne. »

Nous sortons et allons aux coins câlins. Au vu de ce que nous entendons, plusieurs s’amusent. Maître m’amène dans le coin public visible de tous. Je sens la gêne montée, mais ai-je le choix ?

Il m’informe que ce sera juste un cunnilingus. Mais déjà, prendre du plaisir et l’exprimer face à tous, cela me semble compliqué alors s’il ajoute les morsures…. aïe aïe aïe. Je le supplie de ne pas en faire.

Nous nous installons et comme il sait le faire, il alterne entre la langue, les doigts, différents mouvements, différents rythmes me faisant monter, stoppant pour me faire gémir d’autant plus fort.

Fermer les yeux est plus simple pour moi. Je fais abstraction de tout ce qui m’entoure, je suis concentrée uniquement sur les sensations, le plaisir, l’excitation. Il est vrai qu’au début, sans prendre conscience, j’étouffe en me mordant la lèvre :

 » N’étouffe pas tes gémissements. »

Je dois dire qu’il m’a fallu faire de nombreux efforts pour éviter de les étouffer. De temps à autre, j’ouvre les yeux. Un couple d’étranger nous regarde. C’est assez étrange, comme s’ils étaient au spectacle et ne voyait pas une femme en train de se faire manger le minou.

Un homme a osé s’approcher. Il a mis sa main sur ma cuisse. Je n’ai pas bougé et avoue avoir apprécié. Il s’est d’autant plus approché et a commencé à prendre en bouche l’un de mes tétons.

Certainement à cause de mon Maître, il est trop doux. Je ne ressens presque aucune sensation de ce qu’il me fait tandis que je sursaute ou bouge lorsque Maître me prend par surprise.

Je n’ai pas osé l’avouer à cet inconnu. Il est monté jusqu’à mon cou, m’a embrassé en allant de gauche à droite. J’avoue ne pas avoir compris ce mouvement qui m’a plus déstabilisé qu’autre chose.

Il revient à mon téton, mais je sens qu’il veut la place de mon Maître. Il n’a malheureusement pas pris le second en bouche avant de nous laisser tous deux face au couple voyeur.

Sans compter que j’entends les gémissements d’une femme et je dois avouer que cela joue également sur ma jouissance.

Le plus étrange, c’est lorsque j’ai eu une jouissance et que je sens que c’est fini, Maître reste en moi. Et finalement, je repars dans l’excitation. Maître est insatiable et ne sait pas s’arrêter.

Il laisse un doigt en moi et me dit :

« Voilà, c’est ce que j’attendais.

– Pardon ?

– Ton clitoris se rétracte. Ce qui veut dire que tu redescends. »

Nous redescendons et prenons une douche ou plutôt, je laisse Maître s’occuper de moi. Il refuse que je me lave toute seule. Et pourtant, une fois la douche finie, je me sèche seule. Je déteste être toute sèche. D’autant qu’il fait chaud. Je remets le paréo sur mon corps humide et avoir un peu froid fait du bien.

Nous allons au bar pour nous rafraîchir. Je dois avouer que j’ai du mal. La musique est trop forte. Il y a trop de monde donc les bavardages sont bruyants. Même si au début, c’est acceptable, il arrive un moment où cela m’est insupportable.

Nous repartons alors au jacuzzi. Mais ce n’est pas mieux. Trop de monde. Nous nous trouvons un coin où comme tout à l’heure, Maître joue avec mon corps. J’apprécie ce moment de détente, ce moment où je me laisse aller. Mais en même temps, la frustration de ne pouvoir exprimer ce que je subis.

D’autres personnes s’ajoutent au jacuzzi, ce qui me donne envie de sortir. Maître me suit et retournons une nouvelle fois au bar. Ce n’est que peu de temps après qu’il m’emmène de nouveau là-haut. Cette fois, c’est juste entre nous.

Maître exige à ce que je m’exprime. Alors que comme tout à l’heure, mon réflexe est de mordre mes lèvres. Il recommence à jouer avec ses doigts, sa langue, des mains, mes tétons, mon clitoris, ma chatte, mes lèvres. Il ne se gêne pas non plus de me mordre.

Celui qui me fait monter trop rapidement, Celui qui donne un plaisir que je ne supporte pas. Et pourtant, maître me le fait subir.

Il tape aussi mes fesses. Lorsqu’il le fait sur ma chatte, mon réflexe est de fermer les cuisses pour l’en empêcher. Bien évidemment, il m’immobilise pour continuer. C’est pareil, c’est une vraie torture de plaisir…

J’avoue qu’il ne me manquerait plus qu’une chose pour terminer : une pénétration. Pour des raisons que je n’exposerais pas, Maître ne le peut pas. Alors, il ouvre les portes. Je vois deux trois têtes, mais aucune ne m’inspire.

Alors, il me laisse me calmer et nous nous rhabillons. Nous redescendons une dernière fois et nous nous reposons sur un canapé avant de décider de partir.

Mais ce n’est que pour rejoindre mon appartement pour passer la nuit ensemble, mais est-ce pour dormir ?

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